« Les donneurs ont sauvé mon fils et m’ont offert des moments précieux avec mon père. »

L’attachement profond qui lie Marisa Gatfield à la chaîne de vie du Canada la motive chaque jour à faire en sorte que les autres reçoivent les soins dont sa famille a bénéficié.

Inspiration
16 décembre 2020
A woman with short brown hair and glasses wearing a Canadian Blood Services Brand Ambassador lanyard around her neck.

Marisa Gatfield sera à jamais reconnaissante à l’égard des généreux donneurs qui ont sauvé son fils il y a 24 ans et qui lui ont offert des moments précieux avec son père avant qu’il décède en juillet 2020.

Opéré d’urgence pour un traumatisme grave après une chute dans les escaliers, ce dernier a reçu douze unités de globules rouges, quatre unités de plasma, deux unités de plaquettes et une unité de fibrinogène, un produit plasmatique favorisant la coagulation.

« Cela l’a vraiment aidé, explique Marisa. Malheureusement, ses blessures étaient trop graves pour qu’il s’en remette, mais au moins, notre famille a pu être à ses côtés et passer des moments précieux avec lui. Je ne pourrai jamais remercier assez les donneurs pour leurs généreux cadeaux et pour l’aide qu’ils ont apportée à mon père, nous permettant d’être là pour lui. »

Devenir donneur de sang 

Puis-je donner? 

À 78 ans, Carmine De Luca était encore en bonne santé et actif, parcourant à pied sept kilomètres par jour. « Il était toujours de bonne humeur et positif », se souvient Marisa, qui travaille à la Société canadienne du sang depuis seize ans. « Ça m’aide quand j’en parle. J’essaie de penser à des choses positives, comme le fait qu’il ait passé une belle journée avec sa famille. »

« Les accidents, ça arrive. Je pense que la leçon qu’on peut en tirer, c’est qu’il faut prendre conscience qu’à tout moment, n’importe qui — un parent, un ami ou soi-même — peut avoir besoin de sang ou d’un produit sanguin. Beaucoup de gens ne se rendent peut-être pas compte qu’il existe aussi des produits pharmaceutiques fabriqués à partir de sang humain. J’espère que mon histoire en incitera d’autres à devenir donneurs. »

Marisa est responsable de secteur à Windsor, en Ontario, et ambassadrice de la Société canadienne du sang. Elle est chargée de créer des partenariats dans la communauté et de mobiliser les équipes pour faire des dons et sensibiliser la population aux besoins en sang et en produits sanguins.

« Ce travail me donne une bonne idée de ce qui se passe dans une certaine communauté, affirme-t-elle. J’aime ce que je fais. Je crois en ce que je fais. Tous les jours, nous faisons quelque chose d’important : nous sauvons des vies. Je ne crois pas que beaucoup de métiers offrent cet incroyable sentiment qu’on ressent à la fin de la journée, sachant qu’on a changé la vie de quelqu’un. »

Il y a plus de vingt ans, cette vie, c’était celle de son fils Oliver.

Des donneurs de plasma ont sauvé Oliver, qui souffrait de la maladie de Kawasaki, une maladie rare qui provoque une inflammation des vaisseaux sanguins. C’est l’une des principales causes de maladie cardiaque chez les enfants. Les enfants de moins de cinq ans et ceux d’origine asiatique sont les plus susceptibles de développer la maladie, mais la recherche n’a pas encore mis le doigt sur sa cause exacte.

A mother and her adult son take a selfie on a trail covered in snow.


Marisa Gatfield et son fils Oliver.

« À l’époque, mon fils n’avait même pas quatre ans. C’était un petit garçon heureux et actif. Jusqu’à ce qu’un jour, il ne se sente pas très bien », raconte Marisa.

Il a commencé à présenter divers symptômes : des taches rouges sur le visage, les papilles enflées, des veines marquées dans le blanc des yeux et une forte fièvre. Une visite à l’hôpital, puis chez le pédiatre, et le diagnostic était confirmé. Marisa et Oliver se sont rendus chez un spécialiste au Health Science Centre de London, où le garçon a été admis pendant dix jours.

« Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Je ne saurais même pas le décrire. Mon monde a été complètement chamboulé par cette expérience traumatique qui touchait une personne chère » explique-t-elle.

« Aujourd’hui, c’est un bel homme de 28 ans qui mène une vie heureuse. Sans les généreuses personnes qui ont choisi de donner leur plasma pour lui sauver la vie, il en aurait été autrement, affirme Marisa. Je serai à jamais redevable aux donneurs anonymes qui ont généreusement donné leur sang et leur plasma. »

Devenir donneur de plasma 

Puis-je donner? 

Toutes les façons de donner

Le don est une belle façon de créer des liens dans sa communauté pendant les Fêtes. Le Canada a un besoin constant de produits sanguins, en particulier pendant la période des Fêtes et du Nouvel An.

Lorsque vous faites un don à la Société canadienne du sang, vous offrez un cadeau d’une valeur inestimable à un patient.

En ce moment, nous avons plus que jamais besoin de votre contribution. La Société canadienne du sang continue de fournir des produits et des services essentiels aux patients tout au long de la pandémie et les collectes sont une manière sûre d’être ensemble, à distance.

Si vous n’êtes pas en mesure de faire un don, il existe d’autres façons tout aussi importantes d’aider. Vous pouvez vous inscrire au registre de donneurs de cellules souches, vous inscrire comme donneur d’organes et de tissus ou faire un don en argent (ponctuel ou récurrent). Vous faites partie de la chaîne de vie du Canada, quelle que soit votre contribution. 

L’attachement profond qui lie Marisa à la chaîne de vie du Canada la motive chaque jour à être un lien entre la générosité sincère des donneurs et la reconnaissance émue des receveurs.

« Sans les dons de sang, de plasma, de cellules souches, d’organes ou de tissus, nous ne pourrions pas faire en sorte que des patients se réveillent en meilleure santé chaque matin. »

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