Bulletins Concentré de recherche

Les bulletins Concentré de recherche ont pour objectif de fournir des résumés clairs des résultats et des retombées des études menées à la Société canadienne du sang. Rédigés par nos chercheurs, en collaboration avec notre équipe de mobilisation des connaissances, ils permettent de vulgariser les résultats de ces études et ainsi permettre une prise de décisions éclairée. 

Quel est l’objet de cette étude?

Les protéines sont responsables de la plus grande partie du travail dans les cellules. Selon leurs fonctions, leur emplacement et leurs interactions entre elles, elles maintiennent les cellules, les tissus, les organes et le corps en santé et en bon état de fonctionnement. Elles sont amassées dans les cellules, puis utilisées selon les besoins. Chaque protéine est composée de blocs que l’on appelle des acides aminés. Pour créer des protéines, les acides aminés se lient entre eux pour former de petites chaînes que l’on appelle des peptides, et de longues chaînes que l’on appelle des protéines. L’opération inverse par laquelle les protéines sont décomposées en peptides et en acides aminés s’appelle la protéolyse.

Quel est l’objet de cette étude?

La présente étude de la Société canadienne du sang a transformé la compréhension d’un trouble de la coagulation grave observé chez les fœtus et les nouveau-nés : la thrombopénie fœtale et néonatale alloimmune. Cette pathologie touche environ 1 naissance sur 1 000. Dans 10 à 20 % des cas, il y a un risque majeur d’hémorragie cérébrale (intracrânienne) pouvant laisser des séquelles neurologiques, causer la mort néonatale ou entraîner la perte du fœtus.

Quel est l’objet de cette étude?

Les chercheurs de la Société canadienne du sang étudient de nouveaux moyens de tromper le système immunitaire. Dans quel but? Ils espèrent que l’on puisse fournir du sang aux patients pour lesquels il est difficile de trouver un donneur compatible.

Quel est l’objet de cette étude?

Malgré de nombreux progrès, la transfusion sanguine comporte encore certains risques, dont la maladie si le sang est contaminé par des microorganismes pathogènes, comme des virus et des bactéries qui causent les affections. Différentes approches sont utilisées pour réduire ou prévenir la contamination de la chaîne transfusionnelle. Par exemple, les donneurs sont sélectionnés et les dons de sang sont analysés. Cependant, ces analyses ne fonctionnent que pour les agents pathogènes connus. Les agents pathogènes inconnus qui ne peuvent être dépistés, soit les agents pathogènes « émergents », posent un risque pour le système du sang. Ce problème ainsi que d’autres enjeux, notamment les limites de sensibilité des analyses, signifient qu’il est nécessaire de trouver d’autres façons d’améliorer la sécurité du sang.

Quel est l’objet de cette étude?

Lorsqu'il y a une plaie sur un vaisseau sanguin, un caillot se forme sur la paroi vasculaire pour fermer la blessure. Ce processus est essentiel pour faire cesser le saignement. Cependant, des caillots peuvent également se former dans les vaisseaux, par exemple lorsqu'un dépôt d'athérosclérose (plaque) se rompt. Ces caillots peuvent être fatals et provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Il est critique de maintenir l'équilibre entre prévenir la perte sanguine (hémostase) et empêcher une coagulation inutile (thrombose). Bien que la façon dont le corps contrôle l'hémostase et la thrombose soit bien documentée, le processus est encore mal compris.

Quel est l’objet de cette étude?

Les composants sanguins sont parfois contaminés par des bactéries, le plus souvent cutanées. La peau humaine abrite des millions de micro-organismes. La microflore cutanée contient de nombreuses bactéries en tout genre susceptibles d’être recueillies avec le sang lors d’un don. Lorsque des bactéries pénètrent dans l'unité, certaines survivent et réussissent même à se développer pendant la période d'entreposage.

Quel est l’objet de cette étude?

Savez-vous pourquoi on pique le doigt de chaque donneur potentiel avant un don de sang total? C’est pour connaître la teneur en hémoglobine de son sang. L’hémoglobine est une protéine qui transporte l’oxygène des poumons jusqu’aux cellules de l’organisme. Lorsque le taux d’hémoglobine est en deçà du seuil fixé pour le don de sang, on ne peut procéder au prélèvement. Comme l’hémoglobine contient du fer, un faible taux d’hémoglobine (anémie) est souvent associé à une réserve de fer insuffisante (carence en fer). Pourquoi le fer est-il important? Le fer est un minéral dont l’organisme a besoin pour bien fonctionner, mais qu’il ne peut synthétiser.

Quel est l’objet de cette étude?

L’abréviation « TRALI » (Transfusion-Related Acute Lung Injury) désigne le syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une atteinte pulmonaire qui survient en réaction à une transfusion sanguine. Ce syndrome rare peut provoquer des difficultés respiratoires aussi bien légères que potentiellement mortelles. Le TRALI survient quand les anticorps présents dans le sang du donneur réagissent à des protéines incompatibles présentes chez le receveur. Cette réaction peut amener les cellules immunitaires (appelées « neutrophiles ») présentes dans les poumons du receveur à produire des substances qui endommagent les poumons.

Quel est l’objet de cette étude?

Dans bien des cas, les bébés prématurés doivent recevoir des transfusions de globules rouges (GR) afin de traiter leur anémie. Des indices suggèrent pourtant que ces transfusions causent l’entérocolite nécrosante, une maladie grave et potentiellement mortelle des intestins. On s’abstient parfois de nourrir l’enfant avant, pendant et après chaque transfusion afin de réduire les risques d’apparition de cette maladie, ce qui suscite hélas d’autres dangers, dont le plus important est l’hypoglycémie.

Quel est l’objet de cette étude?

La transfusion de concentré de globules rouges est une pratique qui peut sauver des vies. Toutefois, elle n’est pas sans risque. Dans de très rares cas, elle peut causer une réaction souvent mortelle appelée réaction du greffon contre l’hôte. Cette réaction survient lorsque les lymphocytes du donneur, qui sont transfusés avec les globules rouges, s’installent dans l’organisme du receveur. Les leucocytes du donneur détectent alors un environnement hostile et tentent de « rejeter » le receveur. Pour réduire le risque de survenue de cette réaction, les globules rouges sont séparés des autres composants de sang total par centrifugation, puis filtrés pour éliminer les leucocytes (processus de déleucocytation).