Bulletin électronique
Activités
15 octobre 2021 :
Saskatchewan Transfusion Medicine Symposium
17-19 octobre 2021 :
AABB Annual Meeting
Octobre 2021 :
BCSLS Annual Congress
29 octobre 2021 (12 h – 13 h, HNE) :
Remise du prix Ortho 2021 de la SCMT à la Dre Katerina Pavenski. Détails à venir.
2 novembre 2021 :
Earl W. Davie Symposium
19 novembre 2021 :
Nova Scotia Blood Matters. Détails à venir.
Surveillance continue de la répartition des immunoglobulines
Surveillance continue de la répartition des immunoglobulines (PDF)
Comme cela a été annoncé par le Comité national d’urgence pour la gestion des réserves de sang l’automne dernier et par la Société canadienne du sang dans sa lettre aux clients 2020-50, l’approvisionnement mondial en immunoglobulines intraveineuses (IgIV) et sous-cutanées (IgSC) est devenu préoccupant. Nous prévoyions une pénurie de certaines marques de produits et tailles de flacons d’IgIV et avons demandé aux hôpitaux de nous aider à remédier à la situation en changeant légèrement la répartition des divers produits d’IgIV qu’ils transfusent.
« Nous continuons de surveiller la situation de près », affirme Sarah Jennings, directrice adjointe du Programme de protéines plasmatiques et de produits connexes. « Nous remercions sincèrement les hôpitaux pour leur fidèle soutien et leur collaboration. »
Grâce au concours des hôpitaux et aux ajustements de la répartition des produits, la Société canadienne du sang a pu continuer à répondre aux besoins des patients. Notre équipe envoie régulièrement des rapports sur la répartition des immunoglobulines, et nous encourageons tous les hôpitaux à les consulter.
Vous trouverez d’autres articles dans la section HémoInfo de notre site Web.
Suivre la présence inattendue d’anti-D passif chez les donneurs
Suivre la présence inattendue d’anti-D passif chez les donneurs (PDF)
Dans le cadre de notre processus de sélection des donneurs, nous demandons aux donneuses si elles ont eu une grossesse au cours des six derniers mois et si elles ont reçu un produit sanguin dans le passé. Leur réponse à ces questions peut déterminer leur admissibilité au don de composants sanguins dans l’avenir. D’autre part, étant donné que la présence d’anti-D résultant de l’administration d’immunoglobulines Rh est considérée comme éphémère et non significative sur le plan clinique, il importe de savoir si un anti-D détecté chez ces donneuses est de nature passive ou immune.
Toutefois, il arrive que des donneuses répondent involontairement de façon erronée aux questions de présélection. Par exemple, certaines donneuses ne savent pas que l’immunoglobuline Rh est en fait un produit sanguin. Elles répondent donc par la négative à la question sur ce sujet, même si la Société canadienne du sang voit qu’elles en ont reçu. En ce qui concerne les femmes qui ont été enceintes, certaines d’entre elles qui ont fait un avortement spontané ne considèrent pas avoir eu une grossesse.
Les réponses à ces questions doivent être précises, car s’il y a présence d’un anti-D immun ou d’un antiD passif qui n’est pas « reconnu » comme un anticorps passif, une donneuse pourrait se voir refuser de façon définitive la possibilité de donner du plasma, que celui-ci soit destiné au fractionnement ou à la transfusion. Autrement dit, nous ne pourrions jamais utiliser son plasma ou ses plaquettes. Il est donc primordial de faire la distinction, car le type d’anticorps présent a une incidence sur l’utilisation des dons.
Nous soupçonnons souvent un anti-D passif lorsque nous identifions de nouveaux anticorps anti-D chez de jeunes donneuses; ces anticorps sont généralement faiblement réactifs (2+ ou moins). Dans ces circonstances, les informations relatives à la donneuse sont envoyées à l’équipe de soins infirmiers de notre bureau médical, qui assure le suivi afin de déterminer si elle a eu un avortement spontané ou si elle a déjà reçu des immunoglobulines Rh. Il arrive souvent que ce soit le cas; nous savons alors qu’une erreur s’est produite à l’étape de la présélection.
Étant donné qu’il s’agit de donneuses et non de patientes, il n’est pas facile d’assurer un suivi auprès des médecins. D’ailleurs, nous ne communiquons pas avec les médecins sans en avoir discuté au préalable avec la donneuse. La Société canadienne du sang étudie la possibilité de modifier ses processus pour éviter les erreurs dans l’avenir. Nous envisageons également de revoir le questionnaire pré-don afin d’aider les donneuses à mieux comprendre ces questions et à y répondre correctement.
Comment pouvez-vous nous aider? Nous espérons qu’en attirant l’attention sur ce problème, les processus de consentement et de notification des patients pourront être améliorés, notamment par l’ajout de l’information selon laquelle l’immunoglobuline Rh est un produit sanguin. Les réponses de nos donneuses au questionnaire pré-don pourraient alors être plus exactes.
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Le Comité national d’urgence pour la gestion des réserves de sang a collaboré avec diverses parties prenantes pour atténuer le risque de pénurie de sang pendant la pandémie
La pandémie de COVID-19 a mis à l’épreuve la structure nationale de planification en cas de pénuries de sang. Les répercussions de la pandémie sur l’approvisionnement en sang et les efforts de planification qui ont été faits pour les atténuer sont décrits dans un article récent publié dans Transfusion (en anglais).
Le Comité national d’urgence pour la gestion des réserves de sang se réunit régulièrement pour examiner l’état des réserves de composants et de produits sanguins et émettre des avis au besoin. Au début de la pandémie, en réponse à une baisse imprévue des collectes de sang de la Société canadienne du sang, le Comité a émis un « avertissement de phase verte ». Les hôpitaux que nous desservons « ont réagi de façon admirable, encourageant fortement l’adoption de pratiques transfusionnelles restrictives et le recours à des solutions de rechange pour atténuer les effets négatifs sur l’approvisionnement », a commenté la Dre Tanya Petraszko, l’une des auteurs de l’article, qui est directrice des services d’analyses et de cellules souches de la Société canadienne du sang.
L’article souligne certaines des mesures prises par le Comité et les parties prenantes pour réduire les risques de pénurie de sang. L’une d’elles consistait à utiliser les affiches produites par Choisir avec soin pour promouvoir des politiques restrictives en matière de transfusion de globules rouges. Des médecins cliniciens et des administrateurs d’hôpitaux ont également fait des présentations pour faire passer le message. En fin de compte, la baisse des collectes de sang a été compensée par une diminution de la demande beaucoup plus prononcée que ce qui avait été prévu. Par conséquent, l’approvisionnement en sang est demeuré suffisant.
Grâce aux communications régulières et à la collaboration soutenue du Comité avec des partenaires régionaux et des organisations nationales de soins aux patients, nous avons réussi à atténuer les risques de pénurie.
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Un nouvel entrepôt de protéines plasmatiques et de produits connexes ouvre à Calgary
Un nouvel entrepôt de protéines plasmatiques et de produits connexes ouvre à Calgary (PDF)
Cet automne, la Société canadienne du sang ouvrira un entrepôt de protéines plasmatiques et de produits connexes dans son nouveau centre de services de Calgary. L’organisation a pour mandat d’approvisionner les hôpitaux canadiens (hors Québec) en protéines plasmatiques et en produits connexes afin que les médecins cliniciens et leurs patients puissent y avoir accès.
Le plasma — partie liquide du sang qui est riche en protéines et qui aide les autres composants sanguins à circuler dans l’organisme — est utilisé comme matière première pour la fabrication de médicaments pouvant servir à traiter des affections comme des troubles immunitaires ou hémorragiques, ainsi que des victimes d’accident et des grands brûlés.
La Société canadienne du sang gère une liste pancanadienne de protéines plasmatiques disponibles dans plusieurs marques et de substituts synthétiques appelés « produits connexes ». L’ouverture de l’entrepôt de Calgary permettra aux établissements de l’ouest du pays de recevoir leurs livraisons hebdomadaires de protéines plasmatiques et de produits connexes de cet endroit plutôt que de notre entrepôt de Brampton.
Ainsi, les délais d’acheminement des envois hebdomadaires aux établissements de l’ouest seront donc plus courts, tout comme les délais de reconstitution des réserves. Cela permettra d’assurer que nos établissements de l’ouest disposent des niveaux de stocks cibles de protéines plasmatiques et de produits connexes pour répondre aux demandes des hôpitaux.
Les dates et heures de livraison ne changeront pas pour nos centres de distribution de Regina, Edmonton et Vancouver. Par contre, la livraison des produits à notre centre de distribution de Winnipeg se fera un autre jour de la semaine, mais ce changement n’aura pas d’incidence sur les hôpitaux que nous desservons.
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Cellules souches sans frontières
Cellules souches sans frontières (PDF)
Lorsque les mesures de confinement ont été instaurées au Canada, au début de la pandémie de COVID19, certains patients en attente d’une greffe de cellules souches étaient au milieu d’un traitement préparatoire qui consiste généralement à recevoir une chimiothérapie et une radiothérapie avant la greffe afin de détruire la moelle osseuse. À cette étape, les patients risquent de mourir si les nouvelles cellules souches n’arrivent pas à temps.
Soudainement confrontée à de nouvelles exigences de voyage, à des règles frontalières plus strictes et à une diminution du nombre de vols, l’équipe du Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang a réalisé que pour acheminer les cellules souches aux patients pendant la pandémie, elle devrait accomplir des prouesses logistiques.
Devant ces défis, Gail Morris, responsable des services aux donneurs du Registre, est passée à la vitesse supérieure. Elle a commencé à établir un réseau formé de collègues des différents services concernés par le transport des cellules souches, qui ont à leur tour communiqué avec leurs contacts au sein du gouvernement fédéral pour s’assurer que les frontières resteraient ouvertes aux coursiers transportant des cellules souches. Une fois certains problèmes logistiques réglés, les autorités sanitaires fédérales ont agi rapidement pour autoriser les livraisons en attente au Canada.
Il fallait ensuite aller au-delà de ces solutions temporaires et obtenir une exemption permanente des restrictions de voyage imposées par le gouvernement fédéral. L’équipe de la Société canadienne du sang, en partenariat avec Héma-Québec, l’organisme responsable du Registre de donneurs de cellules souches au Québec, a travaillé en collaboration avec le gouvernement fédéral afin d’ouvrir la voie à tous les coursiers arrivant au Canada et de leur permettre de repartir sans obligation de quarantaine dans notre pays.
Lisez l’histoire incroyable de nos employés, de nos donneurs et de nos coursiers, qui se sont mobilisés pour que les patients aient accès aux cellules souches vitales dont ils avaient besoin pendant la pandémie. Consultez sang.ca/nos-histoires.
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La Société canadienne du sang renforce son engagement à accroître la collecte de plasma avec l’ouverture d’un centre de donneurs de plasma à Kelowna
En juin dernier, la Société canadienne du sang a ouvert un nouveau centre de donneurs de plasma à Kelowna, le premier du genre en Colombie-Britannique, poursuivant ainsi son objectif de recueillir plus de plasma afin de répondre aux besoins des patients.
Le plasma est un liquide riche en protéines présent dans le sang, qui aide les autres composants sanguins à circuler dans l’organisme. Les protéines du plasma sont essentielles pour la production de médicaments spécialisés, dont le besoin augmente rapidement au Canada. Ces médicaments servent au traitement de diverses maladies potentiellement mortelles, notamment des déficiences immunitaires, des troubles de la coagulation, des maladies du foie et de nombreux types de cancers.
Le centre de Kelowna est le troisième de cette nature à ouvrir ses portes au Canada, après ceux de Sudbury (Ontario), et de Lethbridge (Alberta), qui ont été inaugurés en 2020. Les nouveaux centres de collecte de plasma de la Société canadienne du sang contribuent à accroître la quantité de plasma-aphérèse recueillie au Canada et à garantir aux patients canadiens un accès constant et continu aux médicaments dérivés du plasma dont ils ont besoin.
L’ouverture du nouveau centre consacré au don de plasma n’entraînera aucun changement dans l’accès au sang ou aux produits sanguins pour les patients de Kelowna et des collectivités environnantes. Le public pourra continuer de donner du sang aux collectes mobiles dans les collectivités situées à l’extérieur de Kelowna.
Il est possible de faire des dons de plasma dès maintenant. Les donneurs peuvent prendre rendez-vous en allant sur le site sang.ca, en utilisant l’application DonDeSang ou en composant le 1 866 JE DONNE.
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