« Mon équipe veille à ce que les patients aient ce dont ils ont besoin »

Dans le contexte de la pandémie, Ryan Elgert dirige une équipe d’employés d’entrepôt et de chauffeurs à Calgary, en Alberta.

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17 juin 2020
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Durant la pandémie de COVID-19, nous vous faisons découvrir l’histoire de nos employés en première ligne. Ryan Elgert est superviseur de la logistique à Calgary, en Alberta.

J’ai commencé à travailler à la Société canadienne du sang il y a un an, après une longue carrière dans le secteur des télécommunications. Ça peut paraître surprenant, mais le travail que je fais ici ressemble beaucoup à celui que je faisais avant : je supervise une équipe logistique. Dans les entrepôts, c’est partout pareil : on reçoit des produits, on les entrepose convenablement, puis on les distribue à divers établissements. Évidemment, les produits entreposés ici sont très différents de ceux dont je m’occupais à mon ancien lieu de travail!

« Les patients qu’on aide sont dans nos pensées »

Mon équipe de chauffeurs et d’employés d’entrepôt s’occupe des produits et de l’équipement nécessaires au fonctionnement des centres de donneurs ainsi que des produits sanguins dont les hôpitaux ont besoin. Pour être honnête, quand j’ai commencé à considérer cet emploi, je n’ai pas beaucoup réfléchi à l’utilité de ces produits, même si j’avais déjà donné du sang quelques fois et que ma femme donnait régulièrement. C’était plutôt les responsabilités quotidiennes qui m’attiraient. Mais une fois en poste, j’ai constaté que plus le temps passe, plus les patients qu’on aide sont dans nos pensées. J’ai perdu ma mère juste quelques mois après avoir commencé à travailler ici. Pendant son hospitalisation, elle a reçu des produits sanguins. Alors ce travail me tient beaucoup à cœur.

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« Tout le monde ici s’est montré à la hauteur »

La pandémie a changé énormément de choses, mais je pense que tout le monde ici s’est montré à la hauteur. Même s’il est devenu effrayant de faire des livraisons dans les hôpitaux à cause de la COVID-19, les employés font preuve de beaucoup de courage. Je suis très fier des membres de mon équipe qui n’hésitent pas à aller dans ces points chauds pour que les patients obtiennent les produits nécessaires.

Nous devons aussi prendre des précautions dans l’entrepôt. Je dirais que la distanciation physique n’est vraiment pas naturelle pour nous les êtres humains. Avant la pandémie, je n’étais pas conscient du nombre de fois où on touche un bouton d’ascenseur, une rampe ou une poignée de porte dans une journée. Maintenant, on doit tout désinfecter, se laver les mains souvent et s’habituer aux nouveaux protocoles pour les personnes qui nous livrent des produits.

« Ce que j’aime le plus de mon travail, c’est les gens »

En ce moment, un de mes rôles est de m’assurer que mes employés ont ce qu’il faut pour se protéger, par exemple, des masques, des gants et des lingettes pour désinfecter les véhicules avant et après les livraisons aux hôpitaux. J’écoute aussi leurs questions et leurs préoccupations. Ce que j’aime le plus de mon travail, c’est les gens. Souvent, les chercheurs d’emploi sont attirés par la rémunération, mais pour moi, c’est la relation avec mes collègues qui importe le plus. Je soutiens mon équipe, et mon équipe est là pour moi. Durant la dernière année, j’ai perdu des êtres chers, alors j’ai été très heureux de pouvoir compter sur ces bonnes relations.

« On doit évaluer de nouveaux emplacements pour répondre aux besoins des patients »

Mon équipe a aussi été touchée par les changements apportés aux collectes mobiles. À cause de la pandémie, on a perdu l’accès à certains des lieux où on avait l’habitude d’organiser des collectes. On doit maintenant évaluer de nouveaux emplacements dans lesquels on pourrait collecter assez de sang pour répondre aux besoins des patients. On doit vérifier si notre équipement peut passer par la porte et entrer dans l’ascenseur, par exemple. Cette semaine, cette tâche m’a conduit à Drumheller, une communauté située à environ deux heures de route de Calgary.

Comme pour tout le monde, la pandémie a aussi eu un impact sur la vie à la maison. Le plus gros changement est sans doute le fait que ma belle-sœur est venue habiter avec ma femme et moi. Elle vit habituellement chez ses parents, mais comme ils sont âgés et qu’elle travaille toujours à l’extérieur, elle ne voulait pas risquer de les exposer à la COVID-19.

Comme mon épouse et moi n’avons pas d’enfants, nous avons échappé au défi de l’école à la maison. Mais j’en ai entendu parler, alors je tire mon chapeau à tous les parents!

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