Le risque de transmission du VIH est demeuré inchangé avec l’élargissement des critères d’admissibilité aux hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes

Quel est l’objet de cette étude?

Tout en veillant constamment à maintenir l’innocuité des produits sanguins, la Société canadienne du sang s’attache à atteindre davantage d’inclusivité pour les candidats au don. Depuis 2019, les hommes peuvent donner du sang si leur dernier rapport sexuel avec un homme remonte à plus de trois mois. Faisant suite à toute une série d’assouplissements progressifs, cette période d’attente est la plus courte depuis la restriction à vie imposée dans les années 1980; le délai avait entre-temps été ramené à cinq ans en 2013, puis à douze mois en 2016 pour aboutir à trois mois en 2019. Au cours de ces trois dernières décennies, certaines avancées significatives sont venues appuyer la révision des critères d’admissibilité, notamment l’amélioration des tests de dépistage des infections transmissibles par transfusion, l’introduction de systèmes de technologie de l’information pour gérer en toute sécurité les réserves de sang et une meilleure compréhension des comportements qui exposent les gens à un risque d’infection.  

La mise en œuvre de chacun des changements apportés aux critères d’admissibilité a été assortie d’une évaluation préalable et rétrospective de la sécurité de l’approvisionnement en sang et du respect des critères d’admissibilité des donneurs. Il en est ressorti que le risque de transmission du VIH demeurait très faible.  

Cette étude a examiné les tendances du risque résiduel de transmission du VIH et les résultats des sondages réalisés auprès de donneurs entre 2010 et 2021, une période qui couvre l’ensemble des changements aux critères d’admissibilité. 

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