Inclusion 2SLGBTQIA+ à la Société canadienne du sang

Nous nous sommes engagés à rendre nos centres de donneurs aussi accessibles et inclusifs que possible, notamment pour les donneurs en situation de handicap.

• Nous fournissons les services d’interprètes agréés en langue des signes pour accompagner les personnes sourdes ou malentendantes.
• Dans le cas des personnes aveugles, amblyopes ou malvoyantes, un·e employé·e de la Société canadienne du sang peut leur lire les renseignements dont elles ont besoin pendant le processus de sélection et les aider à se rendre dans l’aire de prélèvement (au besoin).
• Les animaux d’assistance sont autorisés dans tous les centres de donneurs permanents et tout au long du processus de don.
• Les personnes utilisant un fauteuil roulant ou d’autres aides à la mobilité et appareils fonctionnels peuvent elles-mêmes déclarer leur taille et leur poids à l’étape de sélection dans nos centres de donneurs de plasma. Malheureusement, nous n’avons pas de fauteuils ajustables en hauteur et nos employés ne sont pas formés pour transférer ces personnes dans les fauteuils pour le prélèvement. Ces personnes peuvent toutefois venir avec une personne d’assistance qui les aidera à s’installer.

Cliquez ici pour en savoir plus sur l’accessibilité dans nos centres de donneurs.

Bien qu’elle constitue une excellente pratique de santé sexuelle, l’utilisation de préservatifs n’est pas une méthode éprouvée pour établir l’admissibilité au don, car ils ne sont pas toujours efficaces et peuvent se déchirer ou glisser.

Notre questionnaire de sélection a été conçu pour s’appliquer aussi largement que possible afin de sélectionner les donneurs potentiels, mais il ne traite pas de manière exhaustive des pratiques de santé sexuelle, comme l’utilisation de préservatifs.

Les critères d’admissibilité au don d’organes et de tissus diffèrent de ceux des dons de sang et de plasma. C’est Santé Canada qui détermine l’admissibilité au don d’organes et de tissus, et c’est aux programmes provinciaux de don d’organes et de tissus que revient l’admissibilité des donneurs potentiels.  

Bien que nous ne jouions aucun rôle dans la détermination de l’admissibilité au don d’organes et de tissus, nous nous sommes engagés à soutenir les mesures prises pour rendre le don d’organes et de tissus plus inclusif. Nous sommes fermement convaincus que l’admissibilité aux dons de produits biologiques ne devrait pas être fondée sur l’orientation sexuelle.

Notre rôle dans le don d’organes et de tissus au Canada consiste à faciliter la collaboration au sein du système canadien de don et de greffe d’organes et de tissus. Notre travail comprend l’élaboration de bonnes pratiques, ainsi que l’éducation et la sensibilisation du public.

Par exemple, nous travaillons en étroite collaboration avec divers experts reconnus des communautés 2SLGBTQIA+ pour élaborer un programme de formation professionnelle visant à améliorer la capacité des équipes de don et de greffe d’organes et de tissus à offrir une prise en charge valorisante aux personnes 2SLGBTQIA+.

La PPrE, ou prophylaxie préexposition, est une combinaison de traitements médicamenteux très efficaces utilisée pour la prévention du VIH, dont l’utilisation est recommandée pour maintenir la santé sexuelle. Elle peut être prescrite à toute personne séronégative au VIH ou qui ne connaît pas son statut de séropositivité au VIH ayant pu être exposée au VIH au cours des 72 dernières heures.

Toutefois, le problème actuel auquel sont confrontés les organismes de collecte de sang est que les médicaments utilisés pour la PPrE affectent la capacité des tests à détecter de faibles niveaux de VIH. Comme la Société canadienne du sang doit pouvoir se fier à ses tests de dépistage du VIH, qui font partie de l’approche multicouche utilisée pour protéger les receveurs, les personnes qui utilisent la PPrE ne sont pas actuellement admissibles au don.  

Si vous avez récemment arrêté d’utiliser la PPrE ou si on vous a récemment prescrit la PPrE, vous devez attendre 4 mois à compter de votre dernière dose pour faire un don.

Nous continuons d’examiner les données scientifiques à cet égard afin de mieux comprendre l’impact de la PPrE sur les tests de dépistage du VIH. Nous discutons avec divers experts du domaine afin de nous renseigner sur les nouvelles études et les nouveaux développements. 

Il est vrai que les rapports sexuels anaux réceptifs présentent un plus grand risque de transmission du VIH que les rapports insertifs. Toutefois, lorsque nous avons étudié la possibilité de demander aux gens s’ils avaient des rapports sexuels anaux réceptifs, nous avons constaté que le terme était mal compris et que les réponses n’étaient pas cohérentes.

Ainsi, pour assurer la sécurité des réserves de sang et de plasma, il est important que les candidats au don comprennent parfaitement nos critères d’admissibilité. C’est pourquoi nous avons décidé de poser une question générale relative aux rapports sexuels anaux dans le cadre du processus de sélection des donneurs basé sur les pratiques sexuelles.

Les personnes qui ont reçu de l’argent ou de la drogue en échange de faveurs sexuelles doivent attendre 1 an (12 mois) pour faire un don de sang ou de plasma. Pour les besoins d’évaluation de l’admissibilité au don d’une personne, lorsque nous posons des questions relatives à la prostitution, nous définissons celle-ci comme le fait de recevoir de l’argent ou de la drogue en échange de rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux. 

L’objectif de la Société canadienne du sang est de garantir l’innocuité et la pérennité de l’approvisionnement en sang et en plasma, tout en maximisant la participation et l’inclusion de la population à la chaîne de vie du Canada. Pour ce faire, nous devons régulièrement revoir nos critères d’admissibilité en fonction des dernières découvertes scientifiques, ainsi qu’en fonction des avancées technologiques et en matière d’analyses. 

Toute personne ayant récemment eu des rapports sexuels avec une personne séropositive au VIH (y compris une personne qui suit une thérapie antirétrovirale et dont la charge virale est indécelable) doit attendre 1 an (12 mois) à compter du dernier rapport sexuel pour faire un don de sang ou de plasma. Pour les besoins d’évaluation de l’admissibilité au don d’une personne, pour cette question, nous définissons les relations sexuelles comme des rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux.

L’objectif de la Société canadienne du sang est de garantir l’innocuité et la pérennité de l’approvisionnement en sang et en plasma, tout en maximisant la participation et l’inclusion de la population à la chaîne de vie du Canada. Pour ce faire, nous devons régulièrement revoir nos critères d’admissibilité en fonction des dernières découvertes scientifiques, ainsi qu’en fonction des avancées technologiques et en matière d’analyses.

Les personnes 2SLGBTQIA+ sont encouragées à s’inscrire au Registre de donneurs de cellules souches de la Société canadienne du sang. Toutefois, il est important de souligner que le processus de sélection des donneurs de cellules souches diffère de celui des donneurs de sang et de plasma. Conformément aux normes de l’Association canadienne de normalisation (CSA), Santé Canada élabore les règlements en matière de don et de greffe de tissus. 

À l’heure actuelle, les personnes qui s’inscrivent au Registre n’ont pas besoin de répondre à des questions sur leurs pratiques sexuelles ou leur orientation sexuelle. Toutefois, si nous déterminons que vous êtes potentiellement compatible avec un·e patient·e, vous devrez répondre à une question concernant votre genre (celle-ci a pour but de déterminer le sexe que l’on vous a assigné à la naissance) et à l’une des questions suivantes : 

• Donneur potentiel de cellules souches qui s’identifie comme un homme : Au cours des 12 derniers mois, avez-vous eu des rapports sexuels avec un homme, ne serait-ce qu’une seule fois?  
• Donneur potentiel de cellules souches qui s’identifie comme une femme : Au cours des 12 derniers mois, avez-vous eu des rapports sexuels avec un homme qui a lui-même eu des rapports sexuels, même une seule fois, avec un homme au cours des 12 derniers mois? 

Quelles que soient vos réponses à ces deux questions, vous serez admissible à faire un don si vous répondez aux autres critères essentiels. Autrement dit, l’orientation sexuelle n’a aucune incidence sur l’admissibilité au don de cellules souches. 

Cependant, la Société canadienne du sang doit soumettre vos réponses aux questions ci-dessus à l’établissement demandeur. Le ou la patient·e et son équipe médicale prennent la décision finale concernant la sélection du donneur potentiel admissible et non la Société canadienne du sang. Cette décision repose sur différents facteurs, notamment l’âge et la santé générale du donneur.  

Bien que la Société canadienne du sang ne joue aucun rôle dans l’élaboration des critères d’admissibilité au don de cellules souches, nous avons fourni des données à la CSA afin de l’inciter à modifier ses normes actuelles relatives à la sélection des donneurs de cellules souches pour qu’elles correspondent à celles du processus de sélection des donneurs basé sur les pratiques sexuelles pour le don de sang et de plasma.  

Ainsi, la CSA étudie actuellement une proposition de modification de ses normes. Lorsqu’elles auront été mises à jour, la Société canadienne du sang sera en mesure de changer les questionnaires auxquels doivent répondre les candidats au don de cellules souches.  

Nous prévoyons mettre en œuvre le processus de sélection des donneurs basé sur les pratiques sexuelles pour le don de cellules souches d’ici fin 2025.  

Nous reconnaissons l’urgence d’améliorer l’expérience de don pour les personnes trans, non binaires, bispirituelles et de diverses identités de genre. En consultation avec ces communautés, nous travaillons activement à la modification, à court et à long terme, de plusieurs aspects de nos processus d’inscription et de sélection.  

Voici quelques exemples de modifications déjà réalisées :

• Les personnes trans n’ont plus à indiquer si elles ont subi une chirurgie de réassignation sexuelle.  
• Les personnes trans n’ont plus à déclarer verbalement leur genre à chaque rendez-vous de don.  
• Les personnes trans et d’identités non binaires peuvent maintenant s’inscrire dans le genre auquel elles s’identifient et faire le changement elles-mêmes dans l’application DonDeSang. 
• Nous avons modifié nos systèmes de prise de rendez-vous de manière à ce que le nom choisi ou nom d’usage puisse être mis à jour.   

Nous travaillons à adapter nos logiciels et nos systèmes informatiques pour que nos processus d’inscription offrent différentes options d’identité de genre et puissent enregistrer le nom choisi ou nom d’usage dans notre système. 

Nous nous efforçons d’offrir à tout le monde une expérience inclusive, efficace et positive, et nous continuerons à prendre des mesures en temps utile pour ajouter d’autres options d’identité de genre lors de l’inscription, empêcher le morinommage dans l’ensemble de nos points de contact, et offrir des séances de formation continue et d’éducation sur l’inclusion à notre personnel. 

Nous prévoyons être en mesure d’apporter d’autres changements nécessaires à notre processus d’inscription des donneurs d’ici 2026. 

Il est vraiment remarquable de constater que le traitement contre le VIH soit aujourd’hui si efficace qu’il puisse réduire la charge virale à un niveau indétectable.

Toutefois, la formule « indétectable égale intransmissible (I=I) » ne s’applique qu’à la transmission du VIH par voie sexuelle. Même lorsqu’une personne séropositive au VIH a une charge virale indétectable, le virus peut tout de même être transmis par transfusion sanguine.

Une unité de sang présente un plus grand risque de transmission en raison du grand volume nécessaire à une transfusion sanguine et de la quantité beaucoup plus élevée de virus présent.

C’est pourquoi, même si sa charge virale est indétectable, une personne séropositive au VIH n’est pas admissible aux dons de sang et de plasma.