Les besoins sont constants no 1 : un accouchement difficile

Meghan Trann est bien placée pour savoir que l’on peut avoir besoin de sang à n’importe quel moment.

Inspiration
16 mars 2020

Meghan Trann – ici avec son mari, Sean Trann, et leurs filles Charlie et Ava – a reçu des transfusions de sang lors de l’accouchement de sa seconde fille, Ava, au cours duquel elle a perdu beaucoup de sang. 

Meghan Trann, shown here with her husband Sean Trann and their daughters Charlie and Ava, received blood. She experienced hemorrhaging after younger daughter Ava’s birth.

Il y a environ un an, Meghan se préparait à accoucher de sa deuxième fille par césarienne. Ayant accouché de la même façon de sa fille aînée, Charlie, elle croyait savoir à quoi s’attendre.

Or, une tout autre expérience l’attendait : les contractions ont commencé avant la date prévue de la césarienne. Elles progressaient si rapidement que lorsque son mari a appelé l’ambulance, les auxiliaires médicaux lui ont expliqué comment faire un accouchement.

Meghan a finalement pu être transportée par l’ambulance à l’hôpital de White Rock (C.-B.), où elle a donné naissance à leur seconde fille, Ava. Mais elle n’était pas sortie du bois pour autant!

« Après l’accouchement, j’ai très rapidement commencé à perdre beaucoup de sang », raconte Meghan.  

Elle apprendra plus tard qu’elle avait perdu environ 2,5 litres de sang au total. Elle n’avait jamais pensé que ça pouvait lui arriver.

« J’ai commencé à faire des recherches sur Internet. Déjà, je voulais connaître la quantité de sang qu’on a dans le corps, poursuit-elle. Je n’avais jamais pensé que cela aurait pu m’arriver. »

« Des bébés continuent d'être mis au monde » 

Meghan Trann received blood immediately after the birth of her daughter Ava, seen here with older sister Charlie.
Meghan Trann – ici avec sa fille aînée, Charlie – a dû recevoir des transfusions de sang à la naissance de sa seconde fille, Ava.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la Santé a annoncé que la barre tragique de 5 000 décès dus à l’épidémie de COVID-19 avait été atteinte dans le monde. Comme partout ailleurs, la population canadienne suit les recommandations des responsables en santé publique afin de rester en santé. 

Au même moment, le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, rappelait que d’autres patients avaient aux aussi besoin de soins :

« Des bébés continuent d'être mis au monde. Des interventions chirurgicales indispensables continuent d'être pratiquées. Des gens continuent d'avoir besoin de soins d'urgence après des accidents de la route, a-t-il déclaré. Des gens continuent d'avoir besoin de traitements contre le cancer, le diabète, le VIH, le paludisme et bien d'autres maladies. »

Certains de ces patients ont également besoin de produits sanguins. À n’importe quel moment, une femme en train d’accoucher peut se retrouver dans la situation de Meghan et avoir besoin de produits sanguins. 

« Le monde ne s’arrêtera pas de tourner à cause de ce virus, renchérit Meghan. On aura toujours besoin de sang. » 

Maintenant rétablie, Meghan est en train de planifier son premier don de sang avec ses collègues ainsi qu’un don annuel en argent en famille pour commémorer la naissance d’Ava. Elle encourage vivement les personnes qui ont pris rendez-vous pour donner du sang au printemps de s’y tenir et d’aller donner leur sang. 

« Ces personnes pourraient elles-mêmes avoir besoin de sang, ou quelqu’un de leur famille, ou encore une de leurs connaissances, conclut Meghan. Même en cette période d’incertitude. » 

En raison des risques que représente la COVID-19, la population a été invitée à éviter les espaces publics en tout genre. Toutefois, la Société canadienne du sang souhaite rappeler à tous que les besoins en sang sont constants et que nos centres de donneurs sont sécuritaires. Nous mettons quotidiennement à jour notre site Web à propos des mesures que nous prenons concernant la COVID-19.

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