Bulletin électronique
Activités
Congrès annuel de la Société canadienne de médecine transfusionnelle
Date : 30 mai-2 juin 2019
Lieu : Calgary
Journée du chandail vert
En soutien à la Semaine nationale de la sensibilisation au don d’organes et de tissus
Date : 7 avril 2019
greenshirtday.ca
Semaine nationale de la sensibilisation au don d’organes et de tissus
Date : 22-29 avril 2019
Alloanticorps dans les concentrés de globules rouges
Alloanticorps dans les concentrés de globules rouges (PDF)
En janvier 2019, le Dr Matthew Yan, médecin-conseil à la Société canadienne du sang, a publié un article sur les donneurs de sang qui possèdent des alloanticorps anti-érythrocytaires.
« Un faible pourcentage d’unités de concentrés de globules rouges (CGR) – moins de 0,5 % – sont fabriquées à partir des dons de personnes possédant des anticorps anti-érythrocytaires, écrit-il. Il peut s’agir d’anticorps dirigés contre des antigènes non ABO communs (p. ex., Rh ou Kell) et détectés lors d’analyses de routine, ou des anticorps de donneurs de sang rare. » Leur prévalence est beaucoup moins élevée dans notre bassin de donneurs que chez les patients des hôpitaux, chez qui elle est d’environ 3 % (Evers et coll., Lancet, juin 2016).
Compte tenu du faible pourcentage d’unités de CGR contenant ces anticorps, il est possible que certains services de transfusion, dans les hôpitaux, n’aient aucune expérience dans la manipulation et la transfusion de ce type de produit. De façon générale, ces produits peuvent être transfusés aux patients adultes, indépendamment de leur phénotype, mais pas aux patients en pédiatrie.
L’article contient également un calcul théorique démontrant les effets probablement insignifiants de la transfusion de ce type de produit chez l’adulte.
Références : Article complet
Plus d’articles dans la section HémoInfo de sang.ca.
Recherche de donneurs de sang rare à l’échelle mondiale
Recherche de donneurs de sang rare à l’échelle mondiale (PDF)
« Il faut tout un village pour élever un enfant. » Quand un enfant est malade, la communauté internationale de médecine transfusionnelle a montré qu’elle est capable de se réunir et de faire ce qu’il faut pour lui venir en aide. C’est ce qu’il s’est passé récemment, aux États-Unis, pour une petite fille de trois ans qui possède du sang rare.
Zainab, qui vit en Floride avec sa famille, suit un traitement contre le neuroblastome, un type de cancer qui survient principalement chez les bébés et les enfants en bas âge. Elle ne possède pas l’antigène Inb et possède l’anticorps anti-Inb, tous deux caractéristiques du système Indian.On doit donc lui transfuser du sang dépourvu de l’antigène Inb de donneurs des groupes A ou O. Il s’agit de caractéristiques rares que l’on est plus susceptible de retrouver chez les personnes d’origine pakistanaise, indienne ou iranienne.
Aujourd’hui, cinq donneurs compatibles ne possédant pas l’antigène Inb ont pu être localisés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Même si cela est encourageant, la recherche continue afin de pouvoir compter sur sept à dix donneurs pendant toute la durée du traitement de Zainab. La Société canadienne du sang a pu trouver un donneur Inb négatif qui, malheureusement, a échoué au test de compatibilité croisée avec la petite fille. Nous continuons toutefois nos recherches grâce aux nombreux donneurs canadiens qui se sont fait connaître.
Pour plus d’informations, allez sur OneBlood.
Anti-M
Anti-M (PDF)
En septembre 2018, la Dre Gwen Clarke, directrice médicale adjointe à la Société canadienne du sang, a mis à jour un article sur l’anti-M traitant des analyses à effectuer pour les patients possédant cet anticorps.
L’anti-M est très rarement associé à la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né et n’entraîne, en général, aucune réaction hémolytique aiguë ou retardée, sauf chez les patients drépanocytaires chez qui il peut entraîner une hémolyse, ou même précipiter une hyperhémolyse.
La présence d’un anti-M dans le sang d’un patient avant une transfusion est généralement considérée comme cliniquement négligeable. Il n’est pas nécessaire de transfuser au patient des globules rouges M négatifs. On peut, à la place, lui transfuser des globules rouges jugés compatibles à l’aide d’un test indirect à l’antiglobuline, ou d’une méthode équivalente qui utilise un sérum antiglobuline humaine IgG.
Introduction à l’inactivation des agents pathogènes
Introduction à l’inactivation des agents pathogènes (PDF)
Parce que des vies en dépendent, la Société canadienne du sang est plus que tout déterminée à assurer la sécurité du système transfusionnel. C’est pourquoi nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs visant à réduire les risques de transmission de maladies infectieuses entre donneurs et patients.
Toutefois, malgré ces mesures, des risques subsistent, même s’ils sont très faibles. Les outils d’inactivation d’agents pathogènes pourraient aider à y remédier et rendre l’approvisionnement en sang beaucoup plus sûr. Au lieu de détecter des agents pathogènes précis, ces outils permettent de neutraliser tout agent pathogène présent dans un produit sanguin. Ils constituent donc une protection supplémentaire contre les agents pathogènes inconnus ou émergents. Plutôt qu’une approche réactive, il s’agit d’une approche proactive de la sécurité transfusionnelle.
Cela fait plusieurs années que la Société canadienne du sang évalue ce type de technologie. Récemment, notre Centre d’innovation a commencé à en étudier les possibilités d’intégration dans nos processus de fabrication, ainsi que leurs répercussions potentielles sur la qualité des produits sanguins et, donc, sur la sécurité des patients.
En savoir plus : Pathogen Inactivation – A Primer
Syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel
Syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (PDF)
Le syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) est une réaction caractérisée par une détresse respiratoire aiguë après une transfusion. On dit que le syndrome est post-transfusionnel lorsqu’il survient dans les six heures suivant la transfusion et qu’il n’y a aucun lien temporel avec d’autres facteurs de risque.
En février 2019, la Dre Tanya Petraszko, directrice médicale adjointe à la Société canadienne du sang, a publié un article en ligne sur le TRALI.
Selon la Dre Petraszko, le TRALI demeure la première cause de mortalité par voie transfusionnelle au Canada. Le taux de mortalité lié à cette réaction post-transfusionnelle s’élève à 20 % dans la population générale et à 58 % chez les personnes gravement malades.
L’article explique également la procédure à suivre pour signaler les cas de TRALI ainsi que les mesures prises par la Société canadienne du sang pour prévenir ce type de réaction.