Bulletin électronique
Activités
U of T Rounds: Quality Improvements Projects
Date : 27 fevrier 2020
Lieu : Toronto, Ont. / Webinar
New: A Guide to Reporting Adverse Transfusion Events
By Matthew Yan
Posted 9 janier 2020
Les culots globulaires O-, une ressource limitée
O neg RBCs (PDF)
Au cours des dix dernières années, la Société canadienne du sang, tout comme les fournisseurs de sang ailleurs dans le monde, a observé une baisse d’utilisation des culots globulaires. Cette baisse découle non seulement d’une meilleure gestion du sang destiné aux patients, mais aussi de l’évolution des pratiques transfusionnelles. Si l’on a également constaté une baisse d’utilisation des culots O-, les données actuelles montrent que l’emploi de ce produit pourrait remonter.
Les volumes de sang O- collectés ne répondent pas toujours à la demande et le déséquilibre grandissant entre l’offre et la demande représente un défi pour les fournisseurs de sang, qui doivent constamment composer avec un risque de pénurie.
Transfuser des culots O- à des patients d’autres groupes sanguins met de la pression sur les réserves de sang ainsi que sur les donneurs O-. Cette pratique limite la quantité d’unités O- disponibles pour les patients qui en ont absolument besoin ou pour lesquels des culots O- seraient préférables.
Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles les hôpitaux transfusent des culots O- à des patients d’autres groupes sanguins :
-
soigner les populations de patients qui ont besoin d’unités phénotypées (ex. : patients atteints d’anémie falciforme, souffrant de thalassémie ou ayant des anticorps anti-érythrocytaires cliniquement significatifs, peu importe leur groupe sanguin);
-
suivre les protocoles de transfusion massive;
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parer au fait que le groupe sanguin du patient ne figure pas au dossier;
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éviter la péremption des unités.
Tout comme les fournisseurs de sang d’autres pays, nous multiplions les efforts pour recruter plus de donneurs O-. De plus, récemment, nous avons amélioré nos pratiques de phénotypage afin d’avoir en réserve suffisamment d’unités phénotypées pour répondre aux besoins.
Bon nombre d’hôpitaux ont déjà instauré des lignes directrices pour promouvoir les pratiques exemplaires et ont effectué des audits pour vérifier qu’ils utilisent le sang O- judicieusement. Cela dit, compte tenu du vieillissement de la population, nous devons unir nos efforts pour trouver d’autres moyens de mieux gérer cette ressource limitée.
Documents de référence pour les hôpitaux qui souhaitent améliorer la gestion des culots globulaires O- :
- lettre aux clients sur les pratiques exemplaires d’utilisation et de gestion des stocks de culots globulaires O-, publiée en septembre 2014 par la Société canadienne du sang;
- exposé de position sur la gestion et l’utilisation des réserves de globules rouges O-, publié en février 2017 par le Comité consultatif national sur le sang et les produits sanguins;
- nouvelle version du Guide des pratiques exemplaires pour la gestion des réserves de sang, publié en octobre 2018 par la Société canadienne du sang;
- Choisir avec soin Canada.
Nous avons l’occasion de travailler ensemble à bien gérer les réserves de culots globulaires O- afin que les patients qui en ont besoin puissent en recevoir. Profitons-en.
Vidéoconférence du 15e symposium annuel éducatif sur la médecine transfusionnelle
Video conference announcement (PDF)
Le 15e symposium par vidéoconférence s’intitulera Patients Are Not All the Same – Promoting Patient Centred Transfusion Care. Il aura lieu le 15 avril 2020 et sera transmis de l’Hôpital général de Belleville — Soins de santé Quinte.
Cette activité éducative annuelle vise le développement des compétences transfusionnelles en milieu hospitalier et l’amélioration des résultats pour les patients. Comme pour les éditions précédentes, la Société canadienne du sang appuie l’événement en association avec le Réseau régional ontarien de coordination du sang (RRoCS).
Le symposium est ouvert à tous les professionnels de la santé qui participent au processus de commande, de délivrance ou de transfusion de sang et de produits sanguins : médecins, infirmières, technologues, résidents, stagiaires et autres étudiants.
« Pour l’événement de cette année, l’équipe de planification a ciblé des populations de patients pour lesquelles la pratique transfusionnelle a soit évolué ou est particulièrement complexe », explique Robert Skeate, coprésident du comité organisateur du symposium. « L’objectif est d’offrir des indications précises aux équipes cliniques qui jouent un rôle dans le traitement transfusionnel de ces populations de patients au quotidien », poursuit le directeur médical associé chargé des projets éducatifs et spéciaux à la Société canadienne du sang.
Présentations prévues :
- Bleeding Risk Management for Image-Guided Interventions par la Dre Aditi Khandelwal
- Transfusion Medicine Burden in Kidney Patients: Making Hard Choices par le Dr M. Khaled Shamseddin
- The Role of Red Blood Cell Transfusion in Palliative Care par le Dr Nicolas Chin-Yee
- Culturally Safe Care for Trans and Non-Binary People: Successes, Challenges, and Opportunities par le Dr Ian Chin-Yee et Terrie Foster, infirmière
La participation est gratuite, mais l’inscription est obligatoire. Vous avez trois options : (a) inscription de votre organisation et visionnement via l’Ontario Telemedicine Network (OTN); (b) participation à la diffusion Web; (c) participation en personne à l’Hôpital général de Belleville.
Vous avez également le choix entre deux présentations : soit celle du matin ou de l’après-midi.
Pour vous inscrire, veuillez remplir le formulaire d’inscription en ligne. Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec Amanda Nowry (amanda.nowry@blood.ca) ou Tracy Cameron (tcameron@toh.ca).
Avis aux établissements qui reçoivent des produits dérivés d’un composant sanguin ayant causé une réaction indésirable chez un patient
Adverse events and coomponents (PDF)
Lorsqu’un hôpital soupçonne un produit sanguin d’être la cause d’une réaction indésirable, il est tenu de le signaler au fabricant. Cette exigence réglementaire est décrite dans la lettre aux clients 2014-15.
La Société canadienne du sang étudie l’information sur la réaction avec son médecin de garde afin d’évaluer s’il y a lieu de retirer des produits. Si un retrait s’avère nécessaire, un avis de rappel ou de retrait de composants sanguins est envoyé à l’hôpital qui a reçu des produits connexes. L’avis étant basé uniquement sur l’information connue au moment de son envoi, les produits connexes doivent être mis en quarantaine pendant la durée de l’enquête.
L’avis indique comme raison du retrait ou rappel : donneur mis en cause lors d’une réaction transfusionnelle.
Il peut arriver que cette même ligne contienne des précisions sur la réaction, par exemple, TRALI possible.
Les hôpitaux qui reçoivent un avis de rappel ou de retrait de composants sanguins doivent suivre les instructions sur le formulaire (mettre le produit en quarantaine, le renvoyer à la Société canadienne du sang ou l’éliminer) et retourner le formulaire à la Société canadienne du sang pour l’informer de l’utilisation du produit ou des mesures prises : produit transfusé, jeté, retourné ou autre. Si le produit connexe a été envoyé à un autre établissement, l’information sur le retrait ou rappel doit être acheminée à l’établissement en question afin qu’il puisse y donner suite.
En 2015, le Comité consultatif national sur le sang et les produits sanguins a publié des Recommandations pour prévenir les transfusés en cas de rappel de produits. Ce guide contient des sections sur le TRALI et les réactions septiques, et précisent notamment que les hôpitaux peuvent évaluer la situation clinique et décider si d’autres mesures s’imposent. Comme toujours, les hôpitaux ont la possibilité de communiquer avec un médecin de la Société canadienne du sang pour discuter du cas.
Changements au processus de don de sang
Changes in blood donation process (PDF)
La Société canadienne du sang a récemment modifié le processus de don de sang afin de permettre aux donneurs réguliers de passer plus vite les étapes de sélection et de récupération. La durée totale d’un don est ainsi raccourcie sans que la santé des donneurs ne soit pour autant compromise.
De récentes études et les bonnes pratiques dans le domaine ont montré que certaines composantes de la sélection des donneurs n’étaient plus nécessaires. Par exemple, il a été prouvé que la mesure de la tension artérielle n’a aucun impact ni sur la sécurité ni sur le bien-être des donneurs. Au point que certains fournisseurs de sang, entre autres ceux du Danemark et du Royaume-Uni, ont abandonné cette pratique.
De plus, afin d’améliorer la sécurité et le bien-être des donneurs, nous les invitons désormais à bien s’hydrater et à manger quelque chose de salé, sur place, avant le don. Nous leur demandons également de faire des exercices d’étirement pendant le prélèvement. Ces mesures rendent l’expérience de don plus agréable et réduisent les risques de malaise vagal (étourdissement ou évanouissement).
Les changements ont été instaurés en deux phases : la première en mars 2019 et la deuxième, en septembre 2019.
Pour en savoir plus, lisez l’article intégral.